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Doudou lapin gris et bleu avec une sucette beige attend son propriétaire à la mairie.

Trouvé dimanche lors du vide-bibliothèque.

Les ateliers de La Grangette

LES  ATELIERS DE LA GRANGETTE

               VENDREDI 11 OCTOBRE à  16h00    :     ANGLAIS

               VENDREDI 25 OCTOBRE à 16h00     :     ANGLAIS

Vernissage DAPY Marie France

MARIE-FRANCE DAPY AUX CIMAISES DE LA GRANGETTE

 Galerie d’art aussi, LA GRANGETTE se veut espace de convivialité mais aussi lieu de vie culturelle. Aussi, pour la quatrième exposition en ce lieu, Il a été fait appel au talent d’une artiste débutante qu’il convient de soutenir, Marie-France DAPY. De multiples aquarelles sur la nature, sur l’ancien patrimoine, des paysages et quelques photos également ornent désormais l’intérieur de la  Grangette.

Le vernissage s’est déroulé ce samedi en présence du Maire, de la présidente de La Grangette, des élus, des présidents d’association et des bénévoles de la structure d’accueil. Le pot de l’amitié a été partagé par l’ensemble des participants.

Il est important dans ce monde très technique de pouvoir disposer dans tous nos villages d’un espace artistique autour des arts notamment. Eveiller la curiosité, découvrir les choses de ce monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain et surtout susciter la réflexion, la pensée…

Cette belle exposition sera visible aux cimaises de La Grangette durant les mois d’octobre et de novembre aux jours et heures d’ouverture de ce tiers lieu.

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Octobre Rose

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DU MONDE AUX JOURNEES DU PATRIMOINE POUR UN PROGAMME DE QUALITE

Comme chaque année, la commune de Villesèque a participé à la manifestation nationale des « Journées du Patrimoine ». Organisée localement par l’association « Protection et valorisation du patrimoine Villesèque-Trébaïx » et l’Office du Tourisme de la Vallée du Lot,  cette manifestation a connu un très vif succès avec un nombreux public venu rendre visite à nos deux édifices cultuels, bien accueilli par les personnes bénévoles de l’association, ainsi qu’à la Tour des Templiers grâce à son propriétaire et à l’Office du Tourisme.

Ils purent découvrir l’église Sainte-Marie-Madeleine de Trébaïx avec une remarquable exposition sur cet édifice et sur son histoire ; plus de 70 visiteurs y ont été accueillies.

A Villesèque même, une quarantaine de visiteurs purent admirer le magnifique retable classé de l’église Saint-Michel et profiter des commentaires éclairés de Mme MARROUX sur cette réalisation hautement symbolique.

Et à la Tour des Templiers, près de cinquante visiteurs ont été guidés et accueillis, puis informés sur ce remarquable édifice classé par les propriétaires.

Par ailleurs, à l’extérieur de l’église ainsi que sur la place des Templiers à Trébaïx, le public put se familiariser avec l’exposition permanente et extérieure des douze panneaux sur « l’âge d’or des maçons » et techniques utilisées pour l’architecture des maisons quercynoises d’alors.

Enfin, une remarquable conférence sur « les chemins anciens et actuels qui mènent à Villesèque » a été donnée par Mme Sylvie MARROUX. Ces chemins qui expliquent le développement de la commune et ses relations avec les contrées aux alentours, parfois éloignées.

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UNE BIEN BELLE ACTION CITOYENNE

Organisée par la commune et préparée par l’équipe organisatrice, la traditionnelle journée citoyenne s’est déroulée le samedi 28 septembre sous des conditions météo très favorables.  Plus de quarante habitants  étaient présents et ont participé à cette activité citoyenne. Accueillis autour d’un café ou d’un jus de fruit avec viennoiseries, les participants reçurent les consignes de sécurité et prirent connaissance du programme proposé. Deux types d’opération avaient été préparées. En premier lieu, cinq secteurs de bords de routes étaient proposés pour enlèvement des déchets hélas encore déposés et jetés, quatre sur le secteur de Villesèque même et deux sur le secteur de Trébaïx. Chaque équipe était encadré par un véhicule de sécurité. Par ailleurs, trois « chantiers » figuraient au programme compte tenu de l’importante participation : démoussage et nettoiement du lavoir de Trébaïx,  et deux autres pour les mains vertes  à s’occuper des deux espaces de  plantations au centre bourg de Villesèque.

Avant de partir sur les opérations, chaque participant reçut une chasuble et une paire de gants offerts par les établissements Leclerc ainsi qu’une bouteille d’eau et des pommes toujours offertes.

Beaucoup de travail fut effectué et tout le monde se retrouva ensuite réuni pour une collation bien fournie et bien préparée.

Citoyenneté et gestion collective, convivialité et bonne humeur les objectifs furent atteints !

Service Civique

Nous sommes toujours à la recherche d'un volontaire en service civique

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MISE EN ŒUVRE DE LA SECONDE TRANCHE DU SCHEMA INCENDIE

En 2019, le conseil municipal approuvait son schéma de défense extérieure contre les incendies, celui-ci ayant été validé par le SDIS du Lot, afin de  prévoir pluri annuellement la mise en place des dispositifs de lutte contre les incendies des lieux habités notamment. Il s’agit soit de poteaux incendie lorsque le réseau d’eau potable est suffisant en pression, soit à défaut la réalisation de bâches incendie. Ces équipements sont obligatoires dans les communes. Aussitôt, la première tranche sur la commune  a été réalisée avec un nouveau poteau incendie, et deux bâches au bourg de Villesèque et à la Pelissière., les quels complètent les poteaux déjà existants à Trébaïx et à la Pélissière.

La seconde tranche vient d’être engagée par la commune avec l’apport d’aides de la part de L’Etat et du Département. Ce sont trois bâches de prévues dont la première des trois vient d’être réalisée à Trébaïx, celles des Salles et de la Marmoule le seront prochainement.

Pour ces deux tranches, c’est près de 50 000€ que la commune a dédié à ces opérations de sécurité incendie.

Une troisième tranche sera nécessaire pour couvrir les secteurs du Cap Blanc et de Bary- Péjusclat en particulier.

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Ciné débat

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La peyrogrosso

Et notre peyro grosso, menhir, borne limite ou repère quelconque ?

 

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Voici quelques explications pour avoir une petite idée de la signification de ce monument qui mesure plus de 3 mètres et 3 à 4 m de circonférence.

Les pierres levées à l'époque mégalithique.

 

A défaut de documents antérieurs à la civilisation romaine, il ne reste que l'incertitude des monuments de pierre (époque mégalithique) attirant l'interrogative curiosité.

 

"Les curieux monolithes, qu'on appelle ailleurs menhirs ou béthels, sont connus dans le Quercy sous le nom de pierres quillées ou dressées, en patois "peyros quillados" ou "peyros lébados".

 

"Le nombre de ces monuments devait autrefois être considérable dans nos contrées, si l'on en juge par les lieux qui portent cette désignation dans les cadastres. On en comptait encore trente-sept vers 1850. Il n'en restait qu'une quinzaine vers 1870.

 

Il ne faut pas confondre les pierres dressées ou menhirs avec d'autres pierres brutes, fichées en terre, qui marquaient les lieues sur les routes gauloises (pierres militaires) ou bien encore les anciennes bornes limites dont un certain nombre se sont conservées dans le Quercy et qui n'ont plus aucun rapport avec les pierres dressées proprement dites. Celles-ci ont, en général, de plus grandes dimensions, mais on ne remarque, ni sur les unes, ni sur les autres, comme travail de la main de l'homme, aucune appropriation propre à leur destination.

 

"Toutes les pierres quillées que nous connaissons dans le Lot, occupent des hauteurs. On les trouve dans les clairières des bois, de préférence dans les endroits dénudés et loin des lieux anciennement habités ; presque toujours elles sont placées dans le voisinage des voies antiques.

 

Il n'est pas permis de douter que les "pierres quillées" ne soient des monuments religieux se rapportant à quelque divinité dont elles étaient le symbole. On sait que de nombreux édits des empereurs romains, des décisions de conciles, édictaient des peines sévères contre ceux qui rendaient un culte aux pierres et aux fontaines.

 

Malgré ces prescriptions, le peuple ne continua pas moins à se livrer aux pratiques du culte. Elles n'ont pris fin dans nos régions qu'à la fin du XVIIIème siècle. Les chroniqueurs nous fournissent des renseignements précis sur les pratiques superstitieuses dont ces pierres étaient l'objet.

 

"On trouve, dit Lacoste, dans son "Histoire du Quercy", dans beaucoup d'endroits du haut et du bas Quercy, des monolithes, en pierre brute qui ressemblent à des pyramides ; ils paraissent avoir été érigés en l'honneur de Mercure. On en voit à Bélinac, sur les hauteurs de Luzech, à la Laurie, à Cénac (à 4 km environ d'Albas) et autres lieux, d'une hauteur de 15 à 18 pieds, soit 4,50 m à 5,50 m). Il paraît que ces monuments étaient dédiés par les Celtes à leurs divinités. Le culte qu'on avait pour ces pierres existait encore sous l'épiscopat de Mg' de la Luzerne, en 1750.

 

"Le peuple, par une habitude ancienne, allait les oindre d'huile et les couronnait de fleurs pendant certains mois de l'année. Cet évêque, informé de cette superstition, fit détruire un grand nombre de ces monolithes qui étaient dans l'étendue de son diocèse.

 

L’historien quercynois Dominicy, qui écrivait au XVII ème siècle, dit, dans ses mémoires, que les mêmes pratiques avaient lieu de son temps. "L'erreur des paysans, dit il, a encore "les pierres quillées" en vénération, s'étant figuré que de les couvrir de fleurs, sans que personne ne les voie, cela les préservera des fièvres et il ne fut pas longtemps que Mg, de Cahors, faisant sa visite pastorale, apprit que dans un village le vulgaire superstitieux s'en allait, à certains jours de l'année, oindre en cachette, un caillou d'une grosseur prodigieuse, planté sur un grand chemin, fit arracher ce caillou".

 

"La position de ce caillou, pour nous servir de l'expression de Dorninicy, au bord d'un grand chemin, a fait penser à cet auteur que les monuments de ce genre étaient dédiés à Mercure car les Celtes comme les Romains plaçaient les voies publiques sous la protection de Dieu. Il est vrai que les pierres dressées se trouvaient presque toujours à proximité des chemins antiques, mais il n'est pas démontré qu'elles fussent consacrées à Mercure plutôt qu'à une autre divinité. Tout ce qu'il est permis d'inférer de ces pratiques qui nous sont attestées par des témoins oculaires, c'est que "les pierres quillées" étaient des monuments religieux ou des pierres de consécration.

 

Le peuple n'a plus maintenant aucune espèce de vénération pour ces pierres; les anciennes cérémonies dont elles étaient l'objet ont entièrement disparu; on n'en conserve même aucune sorte de souvenirs.


Date de création : 20/08/2021 23:48
Catégorie : Histoire -
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