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FETE du PAIN

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CR du 8 mai

COMMEMORATION DU SOUVENIR DU 79éme ANNIVERSAIRE DE L’ARMISTICE DE 1945

En présence des représentants de la Gendarmerie Nationale, de Anna et de Candice , respectivement Maire et conseillère municipale du conseil municipal des enfants du RPI, de Guy BAUDEL, maire honoraire, des élus et des présidents d’association et d’une nombreuse assistance, les cérémonies se déroulèrent  devant les monuments aux morts pavoisés  de Villesèque et ensuite de Trébaîx.

Après les dépôts de gerbes par les Maires et les enfants, l’hommage aux morts, la lecture des enfants de la commune dont les noms sont gravés sur les deux monuments, la Sonnerie aux Morts et la Marseillaise, furent ensuite données lecture de l’ordre du jour n° 9, du message du Ministre des Armées et que ne retentisse le Chant des partisans avant que M. le Maire ne s’adresse aux participants. Soulignant la nécessite de « faire vivre le devoir de mémoire », il évoqua les espaces de paix, de liberté et de démocraties construits après la fin de la guerre tout en soulignant la fragilité de ces valeurs qu’il convient de protéger et de soutenir en ces temps de turbulence et  la nécessité de respecter le fonctionnement des institutions. Puis ce fut l’hommage à tous les combattants de la paix et de la liberté et l’espérance en l’avenir des hommes.

Ces cérémonies se clôturèrent par un vin d’honneur offert par la municipalité.

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Concert du 8 mai

ENSEMBLE VOCAL « VOCE D’OLT » A VILLESEQUE

Organisé par la commune, le traditionnel concert du 8 mai s’est déroulé dans un église archi garnie de spectateurs en quête de bonnes musiques. Pour la première fois, le tout jeune ensemble vocal « VOCE D’OLT » sous la direction de Géraldine GAILLARD et avec Albertus DERCKSEN au clavier donnait sa première prestation.

 Le répertoire de très grande qualité a fait voyager le public dans un univers ancien et religieux jusqu’à  un univers plus contemporain d[jo1] e chansons à texte. Des chants basques, le Credo de Puccini, le Pater Noster de Verdi mais aussi Mignonne, poème adapté de Ronsard, la Quête de Brel, Syracuse de Henri Salvador, une île de Serge Lama    ravirent le nombreux public.

Chaleureusement applaudie, la chorale fut ensuite conviée au verre de l’amitié ainsi que les nombreux spectateurs présents.

De très beaux moments de musique !

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DIRE LOT 

VILLESEQUE et son patrimoine à l’honneur dans l’excellente revue

« DIRE LOT »

Numéro de janvier-février (p. 16)

A LIRE ABSOLUMENT

l'atelier origami

l'atelier origami qui a eu lieu à la Grangette samedi 6 avril 2024

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Assemblée générale

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La peyrogrosso

Et notre peyro grosso, menhir, borne limite ou repère quelconque ?

 

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Voici quelques explications pour avoir une petite idée de la signification de ce monument qui mesure plus de 3 mètres et 3 à 4 m de circonférence.

Les pierres levées à l'époque mégalithique.

 

A défaut de documents antérieurs à la civilisation romaine, il ne reste que l'incertitude des monuments de pierre (époque mégalithique) attirant l'interrogative curiosité.

 

"Les curieux monolithes, qu'on appelle ailleurs menhirs ou béthels, sont connus dans le Quercy sous le nom de pierres quillées ou dressées, en patois "peyros quillados" ou "peyros lébados".

 

"Le nombre de ces monuments devait autrefois être considérable dans nos contrées, si l'on en juge par les lieux qui portent cette désignation dans les cadastres. On en comptait encore trente-sept vers 1850. Il n'en restait qu'une quinzaine vers 1870.

 

Il ne faut pas confondre les pierres dressées ou menhirs avec d'autres pierres brutes, fichées en terre, qui marquaient les lieues sur les routes gauloises (pierres militaires) ou bien encore les anciennes bornes limites dont un certain nombre se sont conservées dans le Quercy et qui n'ont plus aucun rapport avec les pierres dressées proprement dites. Celles-ci ont, en général, de plus grandes dimensions, mais on ne remarque, ni sur les unes, ni sur les autres, comme travail de la main de l'homme, aucune appropriation propre à leur destination.

 

"Toutes les pierres quillées que nous connaissons dans le Lot, occupent des hauteurs. On les trouve dans les clairières des bois, de préférence dans les endroits dénudés et loin des lieux anciennement habités ; presque toujours elles sont placées dans le voisinage des voies antiques.

 

Il n'est pas permis de douter que les "pierres quillées" ne soient des monuments religieux se rapportant à quelque divinité dont elles étaient le symbole. On sait que de nombreux édits des empereurs romains, des décisions de conciles, édictaient des peines sévères contre ceux qui rendaient un culte aux pierres et aux fontaines.

 

Malgré ces prescriptions, le peuple ne continua pas moins à se livrer aux pratiques du culte. Elles n'ont pris fin dans nos régions qu'à la fin du XVIIIème siècle. Les chroniqueurs nous fournissent des renseignements précis sur les pratiques superstitieuses dont ces pierres étaient l'objet.

 

"On trouve, dit Lacoste, dans son "Histoire du Quercy", dans beaucoup d'endroits du haut et du bas Quercy, des monolithes, en pierre brute qui ressemblent à des pyramides ; ils paraissent avoir été érigés en l'honneur de Mercure. On en voit à Bélinac, sur les hauteurs de Luzech, à la Laurie, à Cénac (à 4 km environ d'Albas) et autres lieux, d'une hauteur de 15 à 18 pieds, soit 4,50 m à 5,50 m). Il paraît que ces monuments étaient dédiés par les Celtes à leurs divinités. Le culte qu'on avait pour ces pierres existait encore sous l'épiscopat de Mg' de la Luzerne, en 1750.

 

"Le peuple, par une habitude ancienne, allait les oindre d'huile et les couronnait de fleurs pendant certains mois de l'année. Cet évêque, informé de cette superstition, fit détruire un grand nombre de ces monolithes qui étaient dans l'étendue de son diocèse.

 

L’historien quercynois Dominicy, qui écrivait au XVII ème siècle, dit, dans ses mémoires, que les mêmes pratiques avaient lieu de son temps. "L'erreur des paysans, dit il, a encore "les pierres quillées" en vénération, s'étant figuré que de les couvrir de fleurs, sans que personne ne les voie, cela les préservera des fièvres et il ne fut pas longtemps que Mg, de Cahors, faisant sa visite pastorale, apprit que dans un village le vulgaire superstitieux s'en allait, à certains jours de l'année, oindre en cachette, un caillou d'une grosseur prodigieuse, planté sur un grand chemin, fit arracher ce caillou".

 

"La position de ce caillou, pour nous servir de l'expression de Dorninicy, au bord d'un grand chemin, a fait penser à cet auteur que les monuments de ce genre étaient dédiés à Mercure car les Celtes comme les Romains plaçaient les voies publiques sous la protection de Dieu. Il est vrai que les pierres dressées se trouvaient presque toujours à proximité des chemins antiques, mais il n'est pas démontré qu'elles fussent consacrées à Mercure plutôt qu'à une autre divinité. Tout ce qu'il est permis d'inférer de ces pratiques qui nous sont attestées par des témoins oculaires, c'est que "les pierres quillées" étaient des monuments religieux ou des pierres de consécration.

 

Le peuple n'a plus maintenant aucune espèce de vénération pour ces pierres; les anciennes cérémonies dont elles étaient l'objet ont entièrement disparu; on n'en conserve même aucune sorte de souvenirs.


Date de création : 20/08/2021 23:48
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