TELETHON 2023

                                                                                                        

11 Novembre

COMMEMORATION DU 11 NOVEMBRE 2023

En présence de la jeune maire du RPI de Sauzet et de son adjoint, de Guy BAUDEL, maire honoraire, des élus et des présidents d’association, les cérémonies se déroulèrent avec la population venue nombreuse devant les monuments aux morts de Trébaïx puis de Villesèque.

Après les dépôts de gerbes effectués par M. le Maire accompagné des deux jeunes élus, l’hommage aux morts avec la lecture des enfants de la commune dont les noms sont gravés sur les deux monumentes, la Sonnerie aux Morts et la Marseillaise, furent ensuite données lecture des messages de l’UFAC par les deux élus du RPI et du Ministre des Armées par deux conseillères municipales avant que M. le Maire ne s’adresse aux participants. Soulignant la nécessite de « faire vivre » le souvenir de la flamme allumée voici 100 ans, le 11 novembre 1923, il évoqua le rôle majeur de la démocratie en cette période troublée ; « la démocratie protège la paix », d’où la nécessité de respecter le fonctionnement des institutions et notamment l’un des trois foncements de la République, celui de la fraternité, ce qui exclut tout recours à des positions et attitudes extrêmes. Puis ce fut l’ hommage à tous les combattants de la paix et de la liberté et l’espérance en l’avenir des hommes. Ces cérémonies se clôturèrent par un vin d’honneur offert par la municipalité.

Concours DE BELOTE

REPRISE DES BELOTES A TREBAIX

 Ce vendredi 24 novembre à la salle des fêtes de Trébaïx, s’est déroulé le traditionnel concours de belote. Organisée par le comité des fêtes de Trébaïx, cette compétition amicale autour des cartes a réuni 20 équipes, lesquelles ont disputé chacune quatre parties. Chaque joueur est reparti avec un lot offert.

Auparavant, un repas convivial a eu lieu avec une trentaine de convives qui se sont régalés avec des mets préparés par les membres du comité.

Prochains concours de belote sur la commune au mois de janvier 2024.

Santé

La peyrogrosso

Et notre peyro grosso, menhir, borne limite ou repère quelconque ?

 

peyro grosso.jpg

 

Voici quelques explications pour avoir une petite idée de la signification de ce monument qui mesure plus de 3 mètres et 3 à 4 m de circonférence.

Les pierres levées à l'époque mégalithique.

 

A défaut de documents antérieurs à la civilisation romaine, il ne reste que l'incertitude des monuments de pierre (époque mégalithique) attirant l'interrogative curiosité.

 

"Les curieux monolithes, qu'on appelle ailleurs menhirs ou béthels, sont connus dans le Quercy sous le nom de pierres quillées ou dressées, en patois "peyros quillados" ou "peyros lébados".

 

"Le nombre de ces monuments devait autrefois être considérable dans nos contrées, si l'on en juge par les lieux qui portent cette désignation dans les cadastres. On en comptait encore trente-sept vers 1850. Il n'en restait qu'une quinzaine vers 1870.

 

Il ne faut pas confondre les pierres dressées ou menhirs avec d'autres pierres brutes, fichées en terre, qui marquaient les lieues sur les routes gauloises (pierres militaires) ou bien encore les anciennes bornes limites dont un certain nombre se sont conservées dans le Quercy et qui n'ont plus aucun rapport avec les pierres dressées proprement dites. Celles-ci ont, en général, de plus grandes dimensions, mais on ne remarque, ni sur les unes, ni sur les autres, comme travail de la main de l'homme, aucune appropriation propre à leur destination.

 

"Toutes les pierres quillées que nous connaissons dans le Lot, occupent des hauteurs. On les trouve dans les clairières des bois, de préférence dans les endroits dénudés et loin des lieux anciennement habités ; presque toujours elles sont placées dans le voisinage des voies antiques.

 

Il n'est pas permis de douter que les "pierres quillées" ne soient des monuments religieux se rapportant à quelque divinité dont elles étaient le symbole. On sait que de nombreux édits des empereurs romains, des décisions de conciles, édictaient des peines sévères contre ceux qui rendaient un culte aux pierres et aux fontaines.

 

Malgré ces prescriptions, le peuple ne continua pas moins à se livrer aux pratiques du culte. Elles n'ont pris fin dans nos régions qu'à la fin du XVIIIème siècle. Les chroniqueurs nous fournissent des renseignements précis sur les pratiques superstitieuses dont ces pierres étaient l'objet.

 

"On trouve, dit Lacoste, dans son "Histoire du Quercy", dans beaucoup d'endroits du haut et du bas Quercy, des monolithes, en pierre brute qui ressemblent à des pyramides ; ils paraissent avoir été érigés en l'honneur de Mercure. On en voit à Bélinac, sur les hauteurs de Luzech, à la Laurie, à Cénac (à 4 km environ d'Albas) et autres lieux, d'une hauteur de 15 à 18 pieds, soit 4,50 m à 5,50 m). Il paraît que ces monuments étaient dédiés par les Celtes à leurs divinités. Le culte qu'on avait pour ces pierres existait encore sous l'épiscopat de Mg' de la Luzerne, en 1750.

 

"Le peuple, par une habitude ancienne, allait les oindre d'huile et les couronnait de fleurs pendant certains mois de l'année. Cet évêque, informé de cette superstition, fit détruire un grand nombre de ces monolithes qui étaient dans l'étendue de son diocèse.

 

L’historien quercynois Dominicy, qui écrivait au XVII ème siècle, dit, dans ses mémoires, que les mêmes pratiques avaient lieu de son temps. "L'erreur des paysans, dit il, a encore "les pierres quillées" en vénération, s'étant figuré que de les couvrir de fleurs, sans que personne ne les voie, cela les préservera des fièvres et il ne fut pas longtemps que Mg, de Cahors, faisant sa visite pastorale, apprit que dans un village le vulgaire superstitieux s'en allait, à certains jours de l'année, oindre en cachette, un caillou d'une grosseur prodigieuse, planté sur un grand chemin, fit arracher ce caillou".